« De toute façon, y a pas le choix, il faut vacciner, on ne se vaccine pas suffisamment en France et y a des enfants qui meurent de la rougeole dans notre pays quand même ! C’est insupportable ! »
Michel Cymes, « l’animateur et médecin préféré des Français », d’après Anne-Élisabeth Lemoine, défend la vaccination obligatoire. C’est un choix, une opinion, et c’est la sienne. Ce n’est pas celle de tous les Français. Ni même de tous les médecins. Mais c’est assurément celle de tous les labos concernés par les campagnes de vaccination massives que lle gouvernement Philippe impose par la force. De là à dire que les labos influencent les leaders d’opinion pour vendre du vaccin, il y a un pas que nous ne franchirons pas. Le sujet a été traité scientifiquement sur notre site. Et il est suffisamment grave pour que l’on évite de tomber dans le biais politique.
Pourtant, quand on analyse la communication de Michel Cymes, invité dans l’émission C à vous du 11 septembre 2017, on se rend compte que la pluralité des opinions sur le sujet n’est pas respectée. Personne ne contredit l’animateur-médecin. Il est vrai que l’animatrice, d’un niveau culturel et politique affligeant (un rire de lycéenne peut-être impressionnée par le poids politique de l’invité), n’est pas capable de rebondir sur des informations tronquées ou des contre-vérités.
Rappelons que Lemoine est issue de l’écurie Fogiel (qui vient d’annoncer son homosexualité), une écurie doublement communautaire, et personne dans le paysage audiovisuel français n’a jamais compris pourquoi et comment une telle nullité a pu se maintenir non seulement au poste de chroniqueuse et encore plus à celui d’animatrice. À plus forte raison dans le service public. Ainsi Michel Cymes peut-il dérouler sa propagande sans aucune limite. et il ne va pas se gêner.
- Lemoine fait la pub (interdite par le CSA) du magazine de Michel Cymes
Cymes, fort de sa couronne d’animateur préféré des Français, une couronne facile à obtenir puisqu’il suffit de passer partout, de défendre l’idéologie dominante, de pousser quelques gueulantes pour « faire » le Zapping, et le tour est joué. Le grand public français, crédule, vote alors dans le classement du JDD, pour celui qui correspond le plus à la parole dominante, qui l’incarne le mieux dans une période donnée. Et Cymes incarne parfaitement cette idéologie officielle qui touche autant la médecine que la politique, qui d’ailleurs se rejoignent : le médecin défend la ligne politique officielle et la médecine officielle, que de nombreux Français abandonnent pour des raisons de surmédicamentation ou de médicamentation inadaptée, qu’ils panachent parfois avec des médecines parallèles (plantes, homéopathie). C’est un fait.
Cymes a beau rappeler que beaucoup de Français sont irresponsables en refusant la vaccination obligatoire (ils mettraient les autres en danger), leur méfiance à l’encontre de la médecine dominante n’est pas dû à une lubie ou à un goût de la conspiration. Beaucoup de gens en ont marre d’être pris pour des cons et des cochons de payants par des médecins qui n’ont jamais eu la vocation. Pour le reste, ceux qui vont régulièrement chez leur médecin trouvent ça très bien, et les marges de ces derniers aussi. Heureusement, il reste encore de bons médecins, qui s’occupent plus de leurs clients que de leur résidence secondaire.
Cymes, pour dire les choses directement, a été promu par la dominance audiovisuelle en apparaissant partout où c’était possible, en radio comme en télé. Les animateurs-stars l’ont mis en avant de manière intensive, et son discours scientifique s’est peu à peu transformé en discours moral pour au profit de la dominance. Celle de la télévision d’abord, puis celle de l’État. Et quand on parle de dominance d’État on parle de pouvoir profond, pas des hommes politiques jetables. Ainsi, Cymes a-t-il écrit un livre sur Auschwitz et les médecins nazis. Avant de devenir célèbre, il revenait souvent sur la Shoah dans ses invitations, en rappelant toujours le passé de sa communauté. Et de ses parents. Il répond ici au très complaisant Patrick Simonin sur TV5 Monde en 2015 :
Avant de devenir une espèce d’agent de la Shoah médicale à la télévision, Cymes a bâti son succès non pas sur ses analyses scientifiques dans l’émission consacrée à la santé de France 5 (Le Magazine de la santé), mais bien sur ses saillies sexuelles, qui lui ont permis de se faire repérer, par le Zapping bien sûr – cette petite émission bien-pensante qui résumait parfaitement l’idéologie de la chaîne Canal+ – mais aussi par les autres animateurs, friands de personnalités qui faisaient monter l’audimat à coups de propos crus. Comme on l’a écrit plus haut, Cymes, qui symbolisait la médecine officielle à la télé, est devenu le monsieur petites blagues de cul, puis il a avancé son pion communautaire. Aujourd’hui, le système médiatique et ses obligés décrètent qu’il est l’animateur préféré des Français, mais tout cela sent le travail d’équipe. Autrement dit la préparation.
- Une bonne fortune bâtie sur le tout-sexe à l’écran
Le 11 septembre 2017, revenant à ses premières amours médicales, Cymes se fait le porte-parole de la campagne de vaccination du ministre Buzyn. Comme relais médiatique, on ne peut pas faire mieux. Et derrière Buzyn, il y a les fameux labos, leur puissance et leurs intérêts. On ne peut pas l’ignorer. Et Cymes ne l’ignore pas, mais il évacue la question du « conflit d’intérêts » qui prendrait le pas sur la santé publique en disant que sans labos, on n’aurait pas de médicaments. Une tautologie qui lui permet de se laver les mains de l’opération économico-politique qui s’annonce.
« Si on n’a pas de labos on n’a pas de vaccins, si on n’a pas de labos on n’a pas de médicaments »
Sur le plateau de C à vous, dirigé par l’indigente Lemoine, qui n’est pas la véritable animatrice – c’est évidemment Cohen, son commissaire politique –, personne ne lève la voix ni la main contre Cymes, qui s’en prend au Pr Joyeux ou à Nicolas Dupont-Aignan. Logiquement, Patrick Liste Noire Cohen se fait discret et ne jette pas son agressivité et sa partialité habituelles contre les propos indignes, au niveau de la pluralité des opinions, de Cymes.
Pour ceux qui douteraient de l’aspect communautaire des interventions politiques de Michel Cymes, qu’ils regardent ce qu’il a dit à propos de Dieudonné sur RMC le 20 janvier 2015, où visiblement son biais communautaire prend le pas sur sa lucidité de médecin :
Pour ce qui concerne le débat sur les vaccins, on vous engage à vous reporter sur l’excellent article de la section Santé d’E&R, avec cette citation terrible du professeur Didier Sicard, ancien chef de service interne de l’hôpital Cochin et ancien Président du Comité national consultatif d’éthique :
« S’il n’y avait que les vrais malades à soigner, la médecine serait en situation économiquement difficile. Il faut donc convaincre l’ensemble de la population qu’elle est potentiellement malade et vendre des médicaments à ceux qui n’en ont pas besoin. »